«Or, pour conserver l’anonymat, une partie doit « faire la démonstration que le dévoilement de son identité […] pose un risque sérieux d’atteinte à sa vie privée et à sa dignité et ne touche pas seulement son intérêt privé, mais constitue également un risque sérieux pour un intérêt public à la confidentialité important », peut-on lire dans la décision de la juge Geneviève Marcotte, à laquelle souscrivent les juges Manon Savard et Suzanne Gagné. « Il s’agit d’une démarche exceptionnelle », souligne la Cour.
« J’estime que les appelantes […] n’ont pas fait en l’espèce la démonstration d’une telle menace », tranche-t-elle.»